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Fabrication du coronavac en algérie

Il sera disponible dès les prochaines semaines

Ces deux informations confortent les efforts de développement de l’industrie pharmaceutique en Algérie.

La production du vaccin CoronaVac est programmée « dans les prochaines semaines » a indiqué, jeudi, le ministère de l’Industrie pharmaceutique.
Ainsi, l’entrée en production en Algérie de ce vaccin anti-Covid-19, par le groupe pharmaceutique public Saidal, est prévue dans les prochaines semaines, a annoncé le ministère.
À cet effet, une réunion périodique du comité intersectoriel de suivi du projet de production de ce vaccin anti-Covid-19 s’est déroulée jeudi dernier. Celle-ci s’inscrit dans le cadre du suivi de l’état d’avancement et de l’accompagnement qu’accorde le ministre de l’Industrie pharmaceutique à la finalisation du projet de production: par le groupe public Saidal du vaccin anti-Covid-19, « CoronaVac », en partenariat avec le laboratoire chinois Sinovac.
Le ministère a indiqué que parmi les principaux points inscrits à l’ordre du jour de la réunion, figure « le suivi de l’exploitation des intrants équipements et matériels en vue du lancement des lots de validation et le transfert analytique contrôle-qualité de la matière première réceptionnée et validation par l’Anpp ». Cette réunion a été présidée par la directrice de la production, du développement industriel et de la promotion de l’exportation et de la recherche, le docteur Nadia Bouabdellah, en présence des représentants du ministère de l’Industrie pharmaceutique, du Groupe Saidal, du ministère des Affaires étrangères, de l’Agence nationale des produits pharmaceutiques (Anpp), de l’Agence nationale de la sécurité sanitaire (Anss) et de l’institut Pasteur d’Algérie. L’autre bonne nouvelle, qui rehausse le développement de l’industrie pharmaceutique en Algérie, est la fabrication en Algérie, d’ici la fin de l’année en cours, de 15 millions de seringues d’anticoagulants par les laboratoires pharmaceutiques Frater-Razes.
Ces anticoagulants sont, notamment utilisés dans le protocole thérapeutique contre la Covid-19, a indiqué jeudi, à Alger, le secrétaire général de ce laboratoire algérien, Abderrahmane Boudiba. Dans une déclaration à l’APS, Boudiba a fait savoir que ce laboratoire pharmaceutique a également produit, durant le premier semestre 2021, un total de 10 millions de doses, ce qui devra porter la production sur l’ensemble de l’année à 25 millions de doses. « La demande annuelle d’anticoagulants hors pandémie de Covid-19 est de 8 millions de seringues », a-t-il ajouté, précisant que la production actuelle « couvre toute la demande du marché national », à travers l’approvisionnement de la Pharmacie centrale des hôpitaux (PCH) et des officines privées via les grossistes. S’agissant du médicament produit par Frater-Razes, le Varenox, un bio-similaire de l’Enoxaparine (Lovenox) injectable, Boudiba assure que sa livraison s’effectue « quotidiennement auprès de la PCH et des grossistes».
Concernant les craintes des patients sur la disponibilité des anticoagulants, le représentant de Frater-Razes s’est montré rassurant, saisissant l’occasion pour appeler les prescripteurs à « favoriser la production nationale » par rapport aux anticoagulants importés. Pour sa part, la responsable de la communication au ministère de l’Industrie pharmaceutique, Nesrine Charikhi, a fait savoir que la disponibilité du « princeps Lovenox est limitée alors que le générique (Varenox), produit en Algérie, est largement disponible ».« Certains prescripteurs induisent les patients en erreur alors qu’il s’agit du même principe actif, à savoir l’Enoxaparine », a-t-elle noté, ajoutant que dans le cadre du protocole thérapeutique adopté par le ministère de la Santé, un autre anticoagulant a été inscrit. Il s’agit de l’Innohep (Tinzaparine), également « disponible » à travers les différentes structures de santé.
La chaîne de production du Varenox a été inaugurée en septembre 2020, avec une capacité de production pouvant atteindre 75000 unités/jour.